Le magasin du Doyenné sera fermé du lundi 20 au jeudi 23 novembre inclus pour ré-aménagement. Réouverture le vendredi 24 novembre. Quelques questions réponses !
Nicolas - Responsable du magasin du Doyenné depuis février 2023 suite au départ de Line en retraite.
Comment vis-tu ce gros projet de lifting magasin qui t’a été confié ?
C'est un projet stimulant, très stimulant. On est dans une période un peu morose, moins de fréquentation du magasin, donc c'est pour moi comme un nouveau départ pour ce magasin, une sorte de renouveau en quelque sorte ! Dans lequel je crois, j'y ai mis beaucoup de coeur.
C'est aussi un coup de stress mais du bon stress ! Parce que j'ai envie de bien faire les choses. Maintenant... est-ce qu'on les fait toujours bien ? (Rires !) Depuis le départ, j'essaie de mettre tout le monde dans la boucle, d'entraîner les équipes avec moi . Ce n'est pas mon projet, ni celui de la CABA ! Mais bien celui que je souhaite porté par toute l'équipe du Doyenné.
Quelles sont les étapes clés d’un tel chantier ?
C'est un projet dont on a parlé il y a bien un an. Ça ne se fait pas d'un claquement de doigts ! Il a fallu caler déjà une date ! C'est d'abord un projet de la CABA avec des idées, des souhaits : on avait des pré-requis. Par exemple, on voulait créer une ambiance style Halles de marché, réintégrer le Croq' au service fromages, rapprocher la cave de ces services. Le projet doit donc être présenté devant un organisme Biocoop, appelé La COMAD, qui juge de sa pertinence, si le projet n'est pas trop risqué dans le contexte actuel. Pour tout dire notre projet a été très vite validé. Ensuite, on fait appel aux services Merchandising de Biocoop. Il y a des échanges entre nous, puis Biocoop propose des plans. Ensuite, c'est la partie de ping-pong ! Les allers-retours entre Biocoop et la CABA, les équipes qui donnent leurs avis et on fait les ajustements nécessaires. Puis c'est le chiffrage, bien évidemment, quelques devis avec les artisans. Ensuite on cale le phasage, le rétro-planning et c'est parti !
Quelles difficultés as-tu rencontrées ?
Les difficultés ? Allez, je dois avouer que parfois je me suis senti un peu seul malgré les bons soutiens et aide de collègues bien sûr ! On m'a fait confiance mais j'ai dû m'atteler à des dossiers comme la téléphonie, les balances... où j'y connaissais rien ! C'est quand même une première pour moi, gérer dans sa globalité ce gros dossier et puis il ne faut pas oublier que parallèlement, le travail du quotidien continue !
En quoi ce magasin va changer la façon de travailler ?
C'est sans doute la manière de reprendre en main notre magasin, de casser la routine. On ne part pas de zéro et pourtant c'est comme si ! Cet outil va nous donner un nouvel élan. On n'oublie pas qui on est et d'où on vient, nos valeurs restent les mêmes, c'est certain. Disons que ce projet a été l'occasion de repenser nos façons, nos méthodes de travailler : être militant tout en étant commerçants ! Nos formations faites avant le projet vont permettre de prendre en main ce nouvel outil.
Et pour les clients, ce sera comment ?
Je compte bien sur l'effet « Wahou ! » que ce nouveau magasin va impulser !!! Ce concept de 2 magasins en 1 : Halles de marché à droite avec les services, une ambiance qui se dégage, un endroit que j'espère incontournable car nos produits vendus sont qualitatifs, bio et gourmets et à gauche la zone épicerie où l'offre est très variée avec un espace VRAC conséquent, sans oublier l'espace central (allez on l'appelle Caba kiosque !) que nous souhaitons voir animé par tous les acteurs de la CABA ! On va y travailler ensemble !
Pauline, adjointe responsable du secteur Fruits et légumes du Doyenné
Et côté salarié, ça suppose quoi ce lifting ?
Forcément au début, le « on va tout changer »...ça fait toujours un peu peur ! Après, on s'approche de la fermeture, on sait qu'on va vivre une période particulière. C'est comme une parenthèse, Ce sera chouette, fatiguant il ne faut pas le nier, mais sympa ! Je le vois comme un moment qui renforce l'esprit d'équipe, plus que d'habitude. On va vivre des moments forts en émotion sûrement ! On espère que la réouverture se passera bien et que nos clients seront heureux d'y faire leurs courses. On sera prêt à les accompagner mais nous aussi on va être un peu perdus. Car on va perdre nos repères ! En épicerie par exemple, ce ne sera pas simple car les rayons sont bousculés. Il faudra un peu de temps pour s'approprier le changement, ce qui cause un peu de stress bien entendu.
Donc tu demandes aux clients d'être indulgents ?
Oui bien sûr (rires !) car tout compte fait, on va découvrir le magasin le vendredi matin en même temps, clients et salariés !