Depuis quelques décennies, les aliments ultra-transformés ont peu à peu envahi les placards de nos cuisines. Ils sont composés d’ingrédients souvent déstructurés, reconstitués et truffés d’additifs. "Ils intègrent dans leur formulation l’ajout d’ingrédients et/ou additifs cosmétiques à usage principalement industriel - et ayant subi un procédé de transformation excessif - pour imiter, exacerber, masquer ou restaurer des propriétés sensorielles (arôme, texture, goût et couleur). Il peut aussi s’agir de procédés technologiques très dénaturants (pré-friture, cuisson-extrusion, soufflage...)" précise Dr. Anthony Fardet, précurseur sur les AUT en France et membre du comité scientifique de Siga.
En France, 36% des calories intégrées par les adultes et 46% de celles avalées par les enfants proviennent d'aliments ultra-transformé qui contiennent des substances industrielles de synthèse ou ultrapurifiées. C'est plus de la chimie que de la cuisine !
Ces marqueurs d’ultra-transformation permettent d’obtenir des aliments peu onéreux, faciles à produire et à consommer. Or, depuis une quinzaine d'années, près de 200 études scientifiques démontrent qu'ils sont responsables de l’augmentation de maladies chroniques, telles que diabète, obésité, hypertension, cancer, dépression ou troubles alimentaires. Caractérisés par la déstructuration importante de la matrice alimentaire (ingrédients et calories vides), les aliments ultra-transformés sont souvent riches en sucre et matières grasses. Ils ont un effet hyperglycémiant et un effet satiétogène réduit. Ces produits sont souvent pauvres sur le plan nutritionnel et potentiellement addictifs, avec qui plus est, un impact sur l'environnement. Car les coûts bas requièrent une matière première abondante et de faible qualité, obtenue facilement en agriculture intensive avec les produits chimiques de synthèse délétères pour l'air, les sols et la biodiversité !
Engagé pour une alimentation toujours plus saine, Biocoop s’est appuyé sur l’outil SIGA* pour concevoir ses nouveaux produits à marque et reformuler les plus anciens en supprimant ou limitant au maximum les marqueurs d’ultra-transformation. Un travail qui requiert des efforts technologiques et du temps. À travers ce combat, Biocoop s’engage aussi à mieux informer le consommateur sur ce qu’il consomme au quotidien en nous invitant à reprendre la main sur notre alimentation.
*score scientifique inédit qui permet d'évaluer le niveau transformation des aliments de 1 (brut) à 7 (ultra-transformé).
Ces produits régulièrement conçus par Biocoop allient plaisir, authenticité du goût et le mieux manger : en voici quelques exemples non dénués de gourmandise !
Chez Biocoop, aucun produit à marque Biocoop avec un score siga 7.
Près de 95% des produits Biocoop sont conforme à l'allégation "Ingrédient simples"
Cette révolution est le fruit d’un engagement et d’un travail de recherche conjoint entre la Coopérative et nos fournisseurs
comment en limiter leur consommation ?
- Miser sur le fait-maison en cuisinant des produits frais et bruts.
- Lire les étiquettes ! Dès que vous apercevez un ingrédient que vous ne trouvez pas dans votre placard, vous avez affaire à un AUT.
- Ne pas se fier aux apparences et aux arguments santé et bien-être de certains aliments qui ne garantissent pas l’absence de marqueurs d’ultra-transformation.
- Sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge car ils sont les premières cibles des aliments ultra-transformés (céréales, biscuits…).